« Je sais et je comprends son instinct de protection mais je ne suis pas en sucre pour autant. Je ne veux pas m’effondrer parce que je sors ou parce que je m’amuse de temps en temps. » Tu n’as jamais été une femme de rêvais de faire la fête jusqu’au petit matin ou de boire jusqu’à ne plus retrouver le chemin de ta maison. Au contraire, tu es plutôt une fille raisonnable, qui aime rire et profiter de la musique, ta définition de faire la fête n’est pas plus difficile que cela. Et puis cette conversation avec ton frère, vous l’avez eu des centaines de fois et vous savez l’un comme l’autre que votre mère ne changera jamais. Que rien ne changerait jamais tant que tu n’aurais pas un nouveau cœur. Un cœur dont tu perds l’espoir parfois de voir un jour mais bon.. Le temps fera son œuvre, et au fond de toi, tu es prête à vivre comme à mourir n’importe quand.

« Ca, ça vient plus du côté machiste de papa que d’autres choses. » Tu riais. Il était d’une génération qui fonctionnait ainsi. Les hommes travaillaient, ils nourrissaient la famille alors que la femme entretenait la maison.. « Elle va être ravie de nous voir débarquer. » Tu riais légèrement en imaginant sa tête et les retrouvailles de vos jeunes années pour les heures dans la salle de bain. Tu demandais ensuite à ton frère comment s’était passé sa journée. Il avait un métier fascinant, à l’opposé de tes activités, dangereux même pour toi mais il faisait le bien. « Je serais incapable de gérer ce genre de situation » Tu riais, déjà parce que tu n’es pas sportive mais surtout parce que tu es bien moins patiente que lui avec le genre humain. « Rien de particulier, j’ai dû maitrisé des codes pour augmenter la sécurité d’un site d’où ce besoin de prendre l’air. » Tu lui souriais tout en marchant. L’air était vraiment très agréable ce soir.