rendez-vous hebdomadaire-Aelys

Pseudo : Grincheux Date d'inscription : 14/08/2022 Messages : 20

Ce soir c’est un de mes soirs préféré, la fin de semaine, celui ou je vois Aëlys. On se connait depuis un moment elle et moi. Elle m’a toujours soutenu depuis ma sortie et même avant. C’est une amie sur qui je peux compter. On se voit toutes les semaines depuis que je suis libre. J’ai besoin de ces moments-là, pour ne pas me sentir seul, c’est important pour moi et je crois que ça l’est pour elle aussi. Je l’espère, elle ne viendrait pas chaque fois ici sinon. J’ai passé une mauvaise journée aujourd’hui, encore, il faut dire que depuis que je sais pour cette fichue maladie je ne suis plus vraiment moi-même. Je me suis renfermé plus que d’habitude, j’ai même ignoré certains messages et j’ai laissé les tags sur les murs de la maison. Sérieusement ça ne sert à rien de les enlever tout le temps parce qu’ils reviennent sans arrêts. C’est comme s’il était toujours marqué « meurtrier » sur ma tête, alors que je ne le suis pas. Les gens ne croient que ce qu’ils veulent bien croire.

J’ai préparé de quoi manger, je m’améliore en cuisine, évidement j’ai fait une spécialité italienne, des pâtes bolognaises, façon italienne, les vraies pâtes. Je deviens bon en cuisine. J’ai dressé les assiettes sur la table basse comme à notre habitude, pour qu’on mange en regardant un film. J’ai pas mal de film à rattraper, je n’ai pas tellement eu le temps de les voir en prison. J’ai perdu huit ans de ma vie pour rien et ça m’a couté plus que du temps. Mon rendez-vous chez le médecin ne s’est pas passé comme je l’avais espéré. Il veut que je prenne un traitement, mais je n’ai pas les moyens de le payer, ce n’est pas avec mon salaire de gardien de cimetière que je pourrais. J’ai préféré jeter les papiers du médecin dans la poubelle de la cuisine.

Je vais ouvrir la porte parce qu’on a sonné et je suis certain que c’est elle. Je souris, essayant de cacher mon vrai état psychologique. Je n’ai pas envie qu’elle s’inquiète. Je lui ouvre la porte et je souris.

« Salut toi, tu tombes à pique comme toujours. »

Je la laisse entrer. Je n’ai pas encore tout à fait investi les lieux, j’ai laissé la maison dans le jus de l’ancien propriétaire et c’est un peu vieillot. Je changerais si j’ai le temps de le faire, mais là aussi il me faut des moyens et pour le moment, je n’en ai pas. Je gagnais mieux ma vie quand j’étais dealer, ça c’est sûr, mais je ne retomberais pas là-dedans.

Pseudo : Mischief Managed Date d'inscription : 20/07/2022 Messages : 54

Rendez vous hebdomadaire

feat @Silas Rossetti

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C'est la fin de la semaine, et c'est de loin, le moment préféré de Lys. Parce que chaque fin de semaine depuis que Silas est sorti de prison, Aëlys et lui se retrouvent pour passer la soirée ensemble. Ils mangent, ils discutent, il regardent des séries à la con, des films, et parfois même ils, sortent. Mais ce soir, c'est chez l'italien qu'ils vont passer la soirée. Ils vont manger tout en regardant un film. C'est Silas qui cuisine. Non pas que Lys ne veuillent pas le faire, mais c'est un rituel. Il cuisine et elle apporte le dessert. Comme ça, ça permet au beau brun de se perfectionner et à Lys de ne pas cuisiner au moins une fois dans la semaine. Pour le dessert, soit elle le fait elle même, soit elle va se ravitailler chez sa sœur qui tiens une pâtisserie. Et c'est pour la deuxième option qu'elle a opté aujourd'hui. Par flemme d'abord et aussi parce que sa sœur est la meilleure pâtissière de tout les temps.. Ses gâteaux sont tout bonnement divins et elle sait que Silas, les aiment beaucoup aussi.

Aorès avoir fermer sa petite boutique, Lys, repasse rapidement par chez elle pour se changer et se refaire rapidement une tête. Elle passe ensuite à la pâtisserie de Callie pour récupérer la fameuse pâtisserie qu'elle lui a demandé il y'a quelques jours et elle prend ensuite la direction du cimetière. C'est là qu'il vit, Silas. Parce qu'il est fossoyeur et que, pour être au plus prêt du cimetière, le propriétaire lui à filer la maison. Habiter prés d'un cimetière ça parait glauque, mais au final, on finit par s'y habituer. Il faut peu de temps à la rouquine pour arriver chez son ami et c'est avec un sourire dessiné sur ses lèvres qu'elle sonne à la porte. L'italien l'accueil, le sourire aux lèvres, lui aussi. « Salut beau brun. Comment tu vas ? » C'est comme ça qu'elle l'appelle depuis qu'ils se connaissent. Une sorte de petit surnom affectueux, en quelque sorte. « J'ai ramené le dessert et tu verras, il va être encore meilleur que la dernière fois ! » Elle entre dans la maison, faisant comme chez elle. Il faut dire qu'elle à l'habitude de venir ici et quelle connait l'endroit quasiment comme sa poche. Elle se dirige rapidement vers la cuisine et dépose le gâteau dans le frigo, histoire qu'il ne se perde pas.

Elle se tourne ensuite vers Silas, un sourire toujours vissé sur les lèvres « Il faudrait que tu penses à retaper cette baraque, un jour. Je t'aiderai si tu veux. Et puis si on se débrouille bien, on peut la retaper pour trois fois rien » Elle sait bien que l'italien, depuis sa sortie de prison, ne roule pas sur l'or mais elle veut aussi qu'il soit bien, dans un belle maison, à son image. « J'sais pas ce que tu prépares, mais ça sent divinement bon en tout cas ! J'sens qu'on va se régaler ! » Appuyée contre le plan de travail, elle observe Silas un moment. Elle fait toujours ça, elle aime bien observer les gens, décrypter leur comportement et tenter de savoir ce qu'ils pensent même si avec certains, ce n'est pas toujours évident.

Pseudo : Grincheux Date d'inscription : 14/08/2022 Messages : 20

Je souris en l’entendant arriver et je vais lui ouvrir.

« Salut princesse. »

Je crois que je l’ai toujours surnommé comme ça, d’aussi loin que je me souvienne, j’étais sans doute en manque d’affection lorsque j’étais en prison. Ce qui n’a rien d’étonnant au final, ces lettres m’ont quelques peu sauvé.

« J’ai hâte de goûter ça. C’est ta sœur qui l’a fait ? Il faudra que tu la remercie de ma part et qu’un jour je lui envoie un plat de pasta italienne. »

Je peux bien faire ça. Ca me semble tout à fait normal. Je laisse entrer Aelys, content qu’elle soit enffin arrivée, cela va égayé ma journée, qui jusque là n’était pas tellement joyeuse. Je regarde un peu autour de moi, c’est vrai que cet endroit est un peu vieillot, ça manque de modernité et j’avais envie de changer quelques choses, mais je n’ai pas tellement eu de temps et du temps je ne suis plus vraiment sur d’en avoir alors quand elle me dit qu’on devrait la réparer un jour, je me sens tout à coup très bizarre, prenant conscience que je n’ai peut-être plus beaucoup de temps. Je ne sais pas vraiment à vrai dire, je me fais peut-être des films, mais je ne sais pas comment je pourrais me faire soigner sans argent et je sors sans vraiment réfléchir :

« Oui si j’ai encore du temps devant moi, je le ferais. »

Je ne sais pas tellement pourquoi j’ai dit ça, ça me fait bizarre de me rendre à l’évidence que cette fichue tumeur est là quelque part, même si je ne la vois pas et que je n’en ressens pas vraiment les effets, mais je crois qu’il faut que je lui dise, je n’ai pas envie de lui cacher des choses, je ne veux pas qu’elle m’en veuille de n’avoir rien dit. Je ne veux pas perdre son amitié.

J’ai un petit sourire plus encouragent cette fois, lorsqu’elle me demande ce que je prépare et je lui fais un petit signe de venir jusqu’à la cuisine qu’elle commence à bien connaître et je soulève le couvercle de la poêle ou mijote la viande hachée et la sauce tomate.

« Je crois que je commence à bien maîtriser cette recette. »

J’aime bien que tout soit parfait, alors je teste encore et encore les mêmes choses pour que ça soit bon, mais je le fais la plupart du temps pour les autres, pas pour moi. Je n’aime pas cuisiner pour moi, je préfère partager ce que je fais, que de manger seul, ce qui fait que finalement il m’arrive de ne pas manger le soir et quelque part ça me rappelle la prison ou je ne mangeais pas toujours à ma faim, d’une part parce que ça n’avait rien de bon et d’autre part parce qu’il ne restait parfois plus assez de nourriture pour tout le monde.

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