FÊTE FORAINE • La fête foraine s'est installée à Sunrise Valley et ce, pour une durée limitée ! Ainsi, vous pourrez donc avaler des bonbons, churros, sandwiches et tout autre mets que l'on peut trouver à la fête foraine. Et puis, vous pourrez ensuite choisir d'attraper une peluche pour votre partenaire, ou alors aller tamponner les autres, ou encore faire un tour en grande roue pour constater la beauté de la ville. Have fun !
It’s all lies, darling… C h a p i t r e u n : Tw dans la barre de description.
J’aimerais pouvoir ouvrir la bouche sans laisser sortir une bêtise pouvant me mettre dans une situation périlleuse. Pour être tout à fait honnête, je n’ai aucune raison d’être là et de faire ce que je fais. J’ai déjà tout ce qu’il me faut en Espagne. Et, bien plus encore. Je devrais arrête de ruminer le passer. Pourtant, je sais que dans cette ville se trouvent mes amis du lycée, celle que j’aimais et ceux qui me détestaient. J’essaie même de me convaincre depuis plusieurs mois qu’il s’agit d’une nouvelle aventure. Une épopée différente ce celle que j’ai abandonnée derrière moi. Sauf que soyons réalistes, j’ai peut-être une maison, un commerce et tout ce dont j’ai besoin. Hélas, je n’ai rien demandé de tout cela. J’aimais bien cette ancienne vie près de la plage. Une rousse à ma gauche et une brune à ma droite. Deux nanas pour prendre mon pied tandis que je travaillais derrière le bar. Le mec à la belle gueule. Bon, je ne suis pas un canon d’Instagram dont toutes les filles bavent dessus. Sauf que j’ai mon propre charme ! Les femmes américaines sont différentes. Elles ont moins de charme. Voir trop commune. Elles écartent aussi facilement les jambes pour créer du grabuge tel que les Marseillais. Et puis, je dois avouer que cela déclenche en moi un haussement de cœur. La peinture recouvrant leurs visages s’accumule sous des couches et des couches de fond de teint dont je ne peux plus détacher mes draps. Trouver une femme exprime sa beauté naturelle sans les rallonges, le botox, les extensions de cils, les faux ongles et la chirurgie est introuvable sur la côte. Je sais ! Vous allez me dire que je suis capricieux. Que j’ai une idée en tête. Qu’il faut faire la différence et goûter le menu. La satisfaction différée fait partie du jeu, un jeu qui ne me tente pas de participer. Il faut savoir apprécier ce que nous désirons. Si je veux une idiote se pavanant le postérieur à l’air… Je vais aller dans une boite de divertissement montrant une nudité. Soit une boite de striptease. Sauf tel un imbécile, je suis derrière mon bar. Une serviette blanche sur l’épaule et une clope entre les lèvres. Observant les personnes assises aux tables. D’après une cliente un peu trop fanatique de l’univers vampirique. J’aurais du changer le nom de l’établissement pour le Merlotte’s Bar and Grill. J’ignore pourquoi, mais elle dit qu’il ressemble à celui dans True Blood. Les vampires et les loups-garous en moins. Une bêtise ! Bon, j’avoue ! J’ai regardé la série pour mieux comprendre. Un navet ! Bien que Anna Paquin à une belle poitrine et un beau postérieur. Sauf que la n’est pas la question. Oui, l’univers de mes filles est très sexiste et injuste. Sexiste, car l’homme est plus revêtu. Sauf qu’un chandail plongeant, des mini shorts leur offrent de meilleur pourboire. Elles ne se plaignent pas ! Certaines me plaisent bien et ont déjà eux le genre de venir dans mon lit. Je suis difficile et je ne prends n’importe qui. D’ailleurs, Sarah me fait du charme depuis son arrivée. Je pourrais bien. Mon collègue au bar m’indique qu’il ne reste plus de bière en bouteille. Quelle ânerie ! Quand je dis de tout préparer, voilà le résultat lorsqu’on ne m’écoute pas ! Roulant les yeux. Je lance le torchon sur le comptoir pour me rendre rapidement vers le grand frigo et ramener la caisse que je dépose à mes pieds. Accroupis derrière le meuble. J’entends une voix. Elle est en discussion et le barman semble la connaître, une amie surement ? En me relevant, un long frisson me parcourt. Mon cœur s’emballe. Pourquoi ce visage me dit quelque chose. Mon arche sourcilière gauche se lève. Je me mords la lèvre. Pourquoi ce foutu visage me rappelle quelqu’un. « Bonsoir ma jolie. Jay’ ne te dérange pas trop. » Je me plis vers l’avant croisant les bras sur le comptoir et l’observant. Déposant ma cigarette dans le cendrier près de moi.« Tu me dis pourquoi ton visage me rappelle vachement une personne ou je suis après m’imaginer qu’on se connaît ? Je ne t’ai pas apporté dans mon lit récemment, je m’en souviendrais. » Mon collègue me regard outré de mon comportement. M’offrant un coup de pied. Je gueule en me redressant. « Putain ! Jay ! » Il m’observe comme si j’ai merdé. « Quoi ? C’est ta meuf ?! Pardon ! » Je me frotte le mollet quand je repose mon regard sur elle. Ses yeux…Ils sont si magnifiques pourquoi j’ai l’impression … Non. Qui est-elle ?
Comme beaucoup de journées dans ma vie depuis les cinq dernières années, la journée fut des plus longues. J’avais réussi à passer un peu de temps avec Nyx ce qui mettait un peu de soleil dans ma journée mais le reste du temps je l’avais passé à faire mes différentes tâches dans la maison. Je devais m'assurer que tout était toujours parfait sinon je sais que Ben ne veux pas que la maison soit le moindrement en mauvais état quand il rentre. Tout doit être fait et je tiens à ne pas trop le fâcher disons. Je n'ai pas envie qu’il perde encore patience après moi. Dès qu’il met les pieds à la maison, il inspecte l’endroit et ensuite on mange. Je marche sur des œufs pour lui faire plaisir et heureusement pour moi ce soir il est quand même dans un bon état d’esprit. La seule corvée difficile qu’il me reste est de le satisfaire. Chaque soir c'est la même chose. Une petite baise rapide dans laquelle il m’est totalement impossible d’avoir le moindre plaisir et ensuite il descend boire jusqu'à tomber endormi sur le canapé. Une fois qu’il descend je file prendre une douche pour retirer son odeur de sur moi et je me prépare. Ce soir, Nyx est sorti et dort chez une amie en plus alors je peux partir la tête en paix. Je m’habille et me coiffe rapidement, après tout je ne sors pas pour plaire a un regard quelconque! Je me dirige ensuite vers ce coin que j’ai appris à apprécier et puis je sais qu’il appartient à la famille de Styx, on dirait que ça me donne un lien avec lui , même s' il m'a clairement oublié! J’avais bien sûr pris quelques verres chez moi pour ne pas arriver la complètement à jeun, ça coûte quand même moins cher comme ça et mon copain s’en rend moins facilement compte! J’arrive au comptoir pour commander mon verre et je parle légèrement avec Jay, il me connais de plus en plus d’ailleurs…Soudainement une tête sort de derrière le comptoir. Cette tête. Le sentiment que son regard crée en moi, je me souviens de quoi il à l’air. J’ai parfois cherché à le retrouver pour voir de quoi il avait l’air alors je sais très bien de qui il s’agit. Je ne répond rien sur le coup, incapable de détourner mon regard de lui.
Non pas récemment.
Bon, pas réellement après tout depuis des années j’ai quand même changé! Mais j’avais du mal à croire que je l’avais lui dans ma vision. Mon ton avait été froid et distante. Il ne se souvenait même pas du tout de moi. Je sais , nous n’avons pas été ensemble 10 ans mais j’étais tellement amoureuse de lui et j’avais eu l’innocence de croire qu’il l'avait aimé lui aussi. Je retourne finalement mon regard vers Jay, ignorant complètement Styx.
Tu sais ce que je veux Jay. Et s’il te plait, que toi. Je ne veux pas qu’il s’occupe de moi.
J’avais dit ma phrase en regardant rapidement Styx pour que Jay comprennent. J’avais besoin d’oublier la, réellement encore plus avec cette découverte.
Comme d’hab Arya. Va t'asseoir je t’apporte ça.
J’hochais la tête et je me dirigeais vers une place assise plus loin que d’habitude, dos au bar histoire d’essayer de ne plus le voir, ne plus le regarder..
Sujet: Re: It’s all lies, darling… Mar 23 Aoû - 23:28
It’s all lies, darling… C h a p i t r e 1 : Tw dans la barre de description.
Devant moi, ce visage aux traits raffiné éveille un douloureux souvenir. Une pression apportant le doute et un trouble néfaste. Une image floue. Brouiller pour apaiser une douleur qui chercher à surgir sous un reflet à peine visible. Le cœur palpite. Frappant dans ma cage thoracique. Se cognant à l’intérieur de ma poitrine. Faisant soulever ma poitrine alors qu’un son de bourdonnement vient en moi. Un boum,boum continuel. Strident et douloureux. Refusant de disparaitre. Déchirant une lueur d’espoir. Ma conscience me dicte l’interdit. Pourtant, je cherche. Je veux savoir ! Je veux découvrir. Tendre la main pour ouvrir cette porte pour apercevoir cet oubli qui me protège de l’inconnu. Je ris sous la nervosité. Une voix lointaine, cris, non, elle hurle de foncer. D’accueillir ce souvenir. Ce blocage émotionnel qui perdure. À quoi bon. Qui voudrait se souvenir d’une chose douloureuse. Alors que le mal est bien installé tel un ancien ami. Pourquoi cette voix me semble familière ? Sa froideur pourrait me figer sur place. Ignorant ma personne se concentrant sur lui. « Hey ! Ma petite dame, c’est mon bar et tu calmes ton petit comportement de snob. » Dis-je sèchement. Merde ! Voilà pourquoi je ne voulais pas revenir. Les Américains sont si spéciaux. Ils manquent de respects, ils se croient tout permis et encore pire, ils aimeraient être les rois du monde. Je soupire en prenant ma clope entre les doigts pour la porté à mes lèvres pour me plier de nouveau vers la caisse de bière près de moi. Pourquoi devrais-je parler à cette nana à l’humeur de chien alors qu’elle me regarde avec mépris devant mon employé. Un bon coup de jet d’eau en pleine tronche lui ferait surement un bien fou. Je plain carrément son mari. Seigneur ! Avec une humeur comme la sienne. Il doit se faire prier pour bouger ou ouvrir la bouche pour agir correctement ou même librement dans leurs maisons. Pauvre mec. J’ignore les deux camarades pour me concentrer à mon travail. Prise sous le combat intérieur de ma voix. Alors que j’attrape une bière entre mes doigts, elle glisse entre les bouts de mes doigts, tombe au sol et roule vers mon employé. Ma bouche s’ouvre et ma cigarette percute le plancher. Je me lève d’un bon comme si le prénom qu’il venait de prononcer est une révélation. Je reste debout. Mes yeux posés sur elle. Mon visage pali. Mon cœur ne bat plus. Mes yeux ne font que la regarder. J’ouvre la bouche et la referme. Ma main se dépose sur mon visage. Descendant vers ma barbe et la caressante. Les deux paumes se déposent sur le comptoir et je la regarde. Merde ! Merde ! Voilà pourquoi ce visage me torturait de l’intérieur. C’est ma Arya ! Ma femme ! Ma dame ! Ma reine ! Celle que ma famille m’a forcé à quitter. Seigneur. « Attends … Arya, Arya Williams ? Non pas possible. » Mon regard la détaille. Mémorisant ses traits faciaux. Merde qu’elle est devenue magnifique. Je n’aurais jamais imaginé qu’une beauté pourrait devenir encore plus belle avec le temps. « Merde…je ne t’ai pas vu depuis…depuis mon départ avec mes vieux. » J’ai envie de la serrer dans mes bras. Sauf qu’elle se comportement si froidement. Pourquoi ? Pourquoi ne veut-elle pas me regarder ? Je ne suis pas méchant… Une femme comme elle doit être mariée, mère. Cette idée me frappe de plein fouet. Elle a surement une petite famille parfaite tandis que je suis un vieux louche baisant de gauche à droite seulement lorsqu’il souhaite apaiser sa solitude. Je lui souris. « Tu es encore plus belle que dans le temps. » Je souris maladroitement. Jay ramène son verre et nous laisse. Quittant pour sa pause. « Qu’est-ce que tu deviens ? » Je ne peux dire plus. Il y a trop de questions dans ma tête. Une vague de questionnement qui aimerait déchirer mes lippes sous les mots. Je ne peux plus la quitter. J’ai l’impression qu’il n’y a que nous dans ce bar miteux.
J’ignorais tout simplement son commentaire de sexiste frustré de la vie qu’une femme ignore sa drague a deux balles. J’espère pour lui qu’il ne drague pas toujours ainsi ou au moins qu’il est reçu plus d’un verre dans le visage! J’avais du mal à croire qu’il était devenu un si grand crétin. Dire que j’étais amoureuse de cet homme. Que je passais mon temps à essayer d’avoir des informations sur cet homme qui hantait encore mes pensées…C’est sur que c'est difficile de ne pas penser à lui quand j’ai sa fille avec moi mais bon….Je l’ignorais donc et tentais de m’éloigner après que Jay m’ai donner mon verre. J'avais besoin de ce moment pour décompresser mais je pense que j’allais simplement prendre mon verre et rentrer à la maison. Je n’avais pas envie de retourner vers Ben mais quel étais ma réel option? Rester ici avec le crétin qu’est devenu Styx? Je ne savais pas si j’allais réellement pouvoir endurer ça toute la soirée! Je tournais le dos au homme en souhaitant que Jay uniquement s’occupe de moi…Sauf qu'à peine installé, Styx arrivait près de moi. Je relevais le regard vers lui, incertaine de ce qu’il me voulait cette fois..”Sauf que sa phrase me bouleversait. Heureusement que je suis assise sinon je pense que je n’aurais pas pu garder mes forces dans mes jambes.
Je sais. T’es disparu comme ça, jamais de nouvelle.
Je lui en voulais…Comment j’avais pu me faire avoir de la sorte je ne sais pas si je me pardonnerais un jour à moi même d’avoir cru si fort que cet amour de jeunesse était différent! Il allait falloir que je réussisse à tourner la page un jour. Il me regardait et me souriait…mon coeur manqua un battement à ce moment..Bordel je devais me tenir et être forte devant lui! A son commentaire, je passais la main dans mes cheveux un peu gênée. Les compliments…Je n’en recevais plus dans cette relation de merde dans laquelle je me trouve et venant de Styx, sa me chamboullais encore plus.
Merci j’imagine..Tellement que tu ne me reconnais plus.
Bon, il avait changé mais pas autant et honnêtement j’avais régulièrement chercher pour voir ce qu’il devenait alors je savais un peu ce qu’il était physiquement. c'était facile pour moi de le reconnaître. Je baissais les yeux quand il me demandais ce que je devenais. Ma vie étais tellement un bazard.. . Rien de réellement intéressant…J’ai une fille…Et toi?
Est-ce que j’allais lui mentir? Je ne savais pas encore. Ce serait difficile de le faire. Mais je ne pouvais quand même pas lui dire ça directement…Sauf que je mourrais d’envie de lui faire réaliser qu’il m'avait abandonné , enceinte de lui. Qu’il avait abandonné son enfant en plus de me briser le cœur.
Sujet: Re: It’s all lies, darling… Mer 31 Aoû - 2:02
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Son nom arrive si brusquement. En un instant, le sol se retrouvant sous mes pieds s’effrite. Se dissipant peu à peu en particule. Laissant mon corps chuter dans un autre univers. Succombant à un démon du passer ayant marqué mon corps. Celui dont le prénom est marqué sur mon corps telle une empreinte d’une brûlure lettrée forgée par un bout de fer métallique à réchauffer par le feu. Cette douleur qui se presse contre ma chair. La sensation qu’elle me porte plus loin. Encore plus éloigner de ce tatouage ancien. Un cœur battant, un bourdonnement à mon oreille me perturbant. Créant un mélange inquiétant d’émotions. Le doute s’élève. Grimpant en moi tel un serpent voulant se nuer à ma nuque. Serrant ce bout de mon corps pour empêcher l’air de frôler la peau de ma lippe humide. Oh ! Seigneur ! Combien de fois me suis-je demandé comment cette femme pouvait telle grandir. Est-ce que le vent de la chance lui a apporté la douceur d’une vie illuminée. Est-ce qu’elle a le sourire aussi facile que celui qui étirait ses lèvres à l’époque. Les souvenirs lointains me parviennent. Tout comme un murmure à mon oreille. Les images prennent forme et le cœur ne cesse de s’accointent dans cette danse endiablée. Oh, ma belle et tendre Arya ne cesse jamais de dire mon nom. Cette voix si merveilleuse me rappelant la douceur d’un oiseau chantant les louanges d’un soleil levant. Cette beauté qui fait briller ses iris étoilés par un éclairage et ce visage angélique qu’on aimerait venir voir se poser contre notre épaule. Enfuissent son nez contre notre nuque pour laisser notre parfum boisé, fort et masculin lui réveiller des palpitations. La charmant par une source mémorial. Pouvait-elle seulement savoir la puissance qu’elle dégage. Sans même me toucher ni me frôler. Mon corps est faible. Les jambes se font secouer. Criant pour me laisser chuter contre le parquet. Mais, je me tiens. Je la regarde. Mémorisant chaque trait facial lui dessinant ce visage magnifique qui ne cesse d’amplifier la perturbation dans ma cage thoracique. Saisissant cet organe aux battements irrégulier. Ma douce demoiselle, tu es là devant moi. Ma personne toujours aussi faible devant une telle déesse. Serais-je capable de tendre la main pour poser ma paume contre ta joue. Afin d’apercevoir ce visage doux apparaitre. Cette femme amoureuse et charmée par l’imbécile que je suis ? Nous ne sommes plus rien. Et, nous ne serons surement jamais rien.
« Quoi ? Non, je n'ai pas disparu. Je suis partie en Espagne et tu le sais…J’avais mis à notre relation, car je ne pensais jamais revenir… »
Cette douleur ! Nous l’avons ressentie. Cette jeunesse défilant devant nous. Partant au loin sur une rive. Éloignant nos navires pour plus qu’ils se rencontrent. Aucun abordage de prévu. Deux personnes dont la destinée était douteuse. Sans préavis. Sans annonce. Je préférais la libérer de ma personne. Qu’elle me quitte à jamais pour vivre d’amour. Qu’elle tend la main à un homme dont une alliance et le sens de famille lui offriraient un tout.
« Je ne reconnais plus l’adolescente, effectivement, mais tu as bien vieilli. Tu es magnifiques Arya. Bordel, tu ne peux pas savoir comment tu me régales des yeux. »
Mon ventre se serre et une image de perversion se glisse en moi. Son corps étendu sur mon lit. Ses mains serrant les draps alors que je la parcours. Lui offrant des baisés le long de ses jambes, ses cuisses, son entre cuisse pour monter vers son ventre et m’arrête à des lieux stratégiques. Offrant un coup de langue. N’est-ce pas ce qui se trouve sous le tissu, cette culotte gênante qui avait été ma faiblesse intérieure. Je lui souris. Sachant l’image de sa nudité jouant de sa sensualité pour me narguer dans ce lieu imaginaire. Je souris. Mon visage se décrépit. Souriant faussement. Elle avait alors trouvé le bonheur. Un homme pouvait la voir jour et soir. La combler d’amour. Punaise d’histoire de jeunesse. L’unique qui a duré des années. L’unique femme m’ayant obsédé. L’unique dont la séparation m’avait dévasté. « Oh ! Vraiment, alors ton mari doit être heureux. Elle doit être magnifique ! »
Le point ! La douleur ! Le mensonge. Je suis jaloux. J’aurais aimé être celui pouvant avoir son repas sur la table alors qu’elle me regarderait fière d’être mienne. Putain, mon père m’a tout fait fourrer. Je suis jaloux et pas qu’un peu. Prise d’envie de le remplacer pour connaitre lors d’un instant le plaisir d’avoir une famille à sa table. Ou une femme dans mon lit pour m'apaiser lors de mon sommeil.
Quand je le regarde la, je me disais que peut-être pour une fois j'aurais dû rester chez moi. Je n’aimais pas l’idée d’être là plantée devant cet homme qui avait encore tant d'effets sur moi. Je le regardais et toutes mes émotions remontent à la surface, je me sentais encore plus mal de vivre dans cette relation merdique dans laquelle je me trouvais. En même temps, avec la façon dont il m'avait parlé au bar je me demandais comment je pouvais être encore amoureuse de ce type. Il était encore plus...cru que dans mon souvenir.
Peu importe. Tu m’as oubliée si rapidement que j’ai compris qu’au final, notre histoire ne valait absolument rien à tes yeux.
J’étais trop directe. Je ne savais pas nécessairement comment je pouvais sortir de ce genre de choses. j'aurais mieux fait de me taire. Cette histoire n'avait peut-être pas été la plus longue au monde mais elle m'avait marquée comme je ne le pensais pas possible…
Arrête t’as plus le droit de dire ça… On est du passée, et de ce que je comprend tu as bien assez de femme qui te tombe dans les bras, j’vais pas faire partie de celle la.
Je comprenais qu’il avait plein de conquête. Mais je ne serais pas de celle-là. Je ne pouvais pas retomber dans ce monde… Mais je ne pouvais pas dire que ça n'éveille pas quelque chose. Une chaleur délicieuse qui montait rapidement dans mon corps. Le genre de sentiment que je n’avais pas ressenti depuis si longtemps, avec ce crétin qui me sert de copain et qui n’a même pas la bonté de me faire sentir femme dans sa vie et encore moins dans le lit. Je me reposais sur mon siège , hésitant à quitter ou bien à rester encore un peu….
Il n’est pas mon mari. Simplement… un type. Et il n’est pas le père.
Je dévisageais quelque seconde l’homme encore une fois devant moi, je me relevais sur mon tabouret terminant rapidement mon verre je me retrouvais près de lui , un peu trop proche même…
Je dois y aller…Je n’aurais pas dû venir. Je te laisse à tes…amusement…
Je devais partir, je devais quitter ce bar et essayer de ne plus revenir vers lui, plus jamais….
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