TWs: Maltraitance, abandon, deuil, haine, violence, jugement, vulgarité.

Petit titre ici pour la présentation je ne sais pas encore quoi

Citation :

Résumé :
La vie est une chienne ! Elle vient saisir chaque opportunité, y compris celle de te venger ou de te détruire. Un mauvais choix vaut toujours mieux que des remords. Je n’ai pas choisi de devenir celui que je suis. On ne m’a pas laissé d’autre choix. Ou plutôt, on m’a imposé ce destin funeste qui est le mien. Je suis né dans un monde de noirceur, violence, alcool, drogue, rage. Le sentiment d’amour ou la bienveillance, ne faisait pas partis de mes  parents. Des émotions absent en entre les murs de la maison qui m’a vu grandir. La seule chose qui comptait à leurs yeux fut leurs propres nombrils. Je n’ai pas été le gamin le plus chanceux de la planète, mais je n’en suis que plus fort. Indomptable, libre et rebelle avec mes allures de bad boy, je sais que j’attire irrésistiblement les femmes pour des heures de pur plaisir. Sauf que derrière cette apparence rêveuse se dissimulent de nombreuses blessures du passé. Prise au piège dans la torture mentale. Les erreurs s’accumulent. Les problèmes ne cessent de cogner à ma porte. Je ne pensais pas à 36 ans être père célibataire d’un gamin après que sa mère Cynthia, nous abandonnes pour se mettre à genoux pour un autre homme et le nez dans la poudre. Aujourd’hui, j’essaie de m’efforcer de vivre pour deux. J’essaie… Putain que la vie est chiante surtout que je ne suis pas le plus patient…

Croyez-vous en Dieu ?
Ce titre associé à un grand pouvoir dont un homme contrôle la population, l’humanité par un livre dont les écrits sont sacrés. Pour moi, le doute s’installe peu à peu. Le mépris se joint à ce détachement. Apportant un sentiment étrange dans ma poitrine. Que cette douteuse impression n’a pas sa place. Comme-ci, je trahissais les miens lorsque je m’éloigne de cette folie collective. Moi, un croyant portant la croix à son cou ! Dire qu’elle est maintenant quelque part dans mon logement. Cacher par des détritus que je dois me débarrasser lorsque le cœur me dira.  C’est étrange, car s’il avait une chose que je pouvais croire, c’était en ma foi. Depuis des années, j’aurais la délaisser et l’abandonner. Pourtant, je m’accrochais à elle comme jamais. Sauf que Cynthia a été la goutte de trop. Celle ayant fait déborder le vin de sa coupe. Est-ce nécessairement une bonne chose ? Pas réellement ! En fait, c’est le contraire. Ce détachement. Cette haine ! Cette rage ! Ce goût de vengeance est présent en moi. Je ne veux pas aller vers cette route. Cette femme ne mérite pas autant d’attention ni d’applaudissement. Elle a décidé d’elle-même d’abandonner son fils et son fiancé pour se balader au bras d’un homme plus âgé et fortuné. Un homme pouvant être son grand-père. Je ne sais comment réagir… Devrais-je la récupérer ou simplement tourner la page. Ennui ! Délaissement ! Je ne veux plus d’une briseuse de cœur et famille dans ma vie. Une Cruella d’enfer suffit. Une deuxième est de trop.

Son visage me parvient quelques fois telle une brise hivernale me brûlant l’épiderme de mon corps. Déchirant la peau de celle-ci venant la charcuter par ses souvenirs du passer. Murmurant dans noirceur de ma chambre, des paroles dont la douleur pénètre mon corps. Révélant sous la lumière de la lune cette hantise. Ce fantôme qui a détruit l’homme que je suis. Apportant avec elle tout ce sentiment humble. Ce battement anodin devenant passionner. Est-ce que l’amour m’a réellement détruit ? J’aimerais pouvoir aimer ! Rêver telle la naïveté d’un adolescent, mais rien. Un néant ! Un ombre parmi tant d’autres. Marchant la tête basse. Une main serrant mon cœur meurtri. Saisissant toute l’opportunité de voir la lumière au bout se tunnel. Je doute de moi. Elle ma si bien contrôler et manipuler. J’ai tout acheté, tout donné, tout offert pour apercevoir sur ses deux lippes, au goût de miel, son tendre sourire. Comment un homme tel que moi a pu tendre la main et tomber aussi bas. Elle était mon premier amour. Nous étions jeunes. Deux adolescents dont le cœur n’a pu succomber à d’autres. Elle était l’ange venant me secourir de ce mélodrame familial. Entre la bouteille de mes parents et l’aiguille incérée dans leurs bras. Elle fut le pire cauchemar. M’offrant qu’une bonne chose. Notre fils. Mon enfant.

Je croyais avoir pu connaitre le bonheur éternel. Pouvoir m’éloigner de la saleté, la honte et la crainte qui me hantait mon enfant. Pourtant, mes parents n’ont rien de bon. Deux âmes torturées par leurs propres démons. Une mère cherchant à se rebeller dans les bras d’un déchet de la société. Un bon  rien, profitant du gouvernement pour vivre. Les deux plongeant dans la noirceur des stupéfiants et de l’alcool. Laissant leurs troubles mentaux détruire la famille que nous aurons de l’être. Pourtant, entre la violence, les coups, l’humiliation, le rejet, je croyais revivre lorsque ses deux beaux yeux se déposèrent sur moi. Dire que tout cela n’était qu’une illusion… Un passage dans ma vie que j’aurais bien du  fuir comme mes amis me disaient… Elle ne te mérite pas, elle se joue de toi…


Je croyais que l’univers m’avait abandonné. Que la déesse de la destinée avait décidé de m’enfermer dans une cage pour que je ne ressente plus jamais ce bonheur. J’avais dû me convaincre personnellement que mes parents sont morts. C’était plus facile que de reconnaitre qu’on est détesté pour la simple raison d’exister. Pourtant, il y a peu de cette femme à toquer à ma porte. Un visage angélique souriant en apercevant la petite pousse de bambou se tenant près de moi. Son sourire qui me glace sur place. Cette fraîcheur douce taquinant mes narines. Sa simple présence brimant mon corps. Ce coup d’éclat. Pourquoi, je me sens étrange lorsqu’elle est là  ? Pourquoi mon cœur bat-il si vite ? Qui est-elle ? Pourquoi ai-je l’impression que je ne devrais pas l’aimer. Que je n’ai plus le droit d’apprécier une femme. Pourtant depuis qu’elle est arrivée dans ma vie. Son visage hante mes nuits. Son parfum me rend nerveux et sa voix me fait trembler en entier. Seigneur ! Qu’est-ce qui m’arrive… Je ne peux… Je ne dois… Je dois tout renier ! Je ne veux plus être une pierre ! Je ne veux plus être un idiot ni une pièce de remplacement ou une figurine de collection… Aidez-moi.