How do I know where you and I go ? Damn it, I hope you come back home (James)

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Alessa & James

How do I know where you and I go ?
Damn it, I hope you come back home

« James, ton discours me déçoit. » commence-t-elle, un soupir qui traverse la barrière de ses lèvres. « En quoi le physique d’une femme peut influencer sur la probabilité qu’elle choisisse de travailler sur le trottoir ? De un. De deux, je trouve que tu mets les riches un peu trop rapidement dans le même panier, sans différenciation, et pour un avocat, je trouve ça un poil limite. » Ne doit-il pas avoir un avis impartial sur chaque situation, sans le moindre préjugé en fonction de sa classe sociale, de son porte-monnaie ou bien de son ethnie ? Alors affirmer que toutes les personnes aisées peuvent claquer des doigts et obtenir tout ce qu’ils désirent, que ce soit matériel ou physique… D’autant que c’est complètement faux. La somme présente sur le compte en banque d’une personne n’influe pas systématiquement sur l’attitude. La preuve, la profession de James peut facilement le placer dans la catégorie des “riches” et pourtant, Alessa n’a pas l’impression qu’il soit le genre d’homme à attendre que tout lui vienne sur un plateau d’argent, sans lever le petit doigt. « De trois, si c’est un crime, tu n’as qu’à m’arrêter. Mince, j’oubliais, ton job serait de me faire sortir de prison, pas de m’y envoyer. » Un sourire amusé traverse les lèvres pulpeuses de la blonde, assez fière de sa répartie. Ça n’arrive pas souvent, la jeune femme reste une personne assez réservée qui ne se lance que très rarement dans un débat animé, mais avec James c’est différent. Des années qu’elle le connaît, à être sa petite-amie puis sa fiancée, ainsi qu’une poignée à vivre sous le même toit. Assez longtemps pour s’ouvrir complètement à lui, être entière à tout instant dans ses réponses ou ses réactions. Un privilège qu’il doit être le seul à avoir, si on exclue les parents de la jeune femme de l’équation. Même avec ses amis les plus proches il y a encore une petite réserve. Car ils sont dans sa vie depuis moins longtemps en comparaison de l’avocat, qu’elle a connu avant même de pouvoir boire légalement de l’alcool, c’est pour dire.

Un lien spécial que personne ne pourra défaire - si ce n’est eux-même, qui comprend de se rendre des services sans avoir besoin d’un temps de réflexion. « Je vais finir par me vexer si tu me compares à un ours une nouvelle fois. » réplique-t-elle, fronçant légèrement les sourcils. Bon, elle comprend la comparaison. Au final, la jeune femme préfère être dans sa “tanière” que vagabonder à l’extérieur, et alors en hiver c’est pire, elle pourrait aisément rester au chaud sous un plaid durant toute la saison froide plutôt que de sortir pour aller travailler. Mais par principe, il y a plus mignon qu’un ours mal léché. Et puis, si ça pouvait attirer l’attention ailleurs que sur ce sujet de Miami Beach… car Alessa n’était pas si à l’aise que ça. Disons que depuis leur rupture, c’était la première fois qu’elle se rapprochait de quelqu’un, et bien qu’elle soit en bons termes avec James, ça restait un sujet délicat. La blonde serait la première à grincer des dents si une fille entrait dans la vie de son ex, là encore par principe, sans qu’il n’y ait forcément de la jalousie dans l’air. « Oui, c’était vraiment sympa. Quoiqu’assez riche en émotions. Je n’arrive toujours pas à savoir comment, mais j’ai réussi à entrer dans une piscine. Bon, je n’étais pas très rassurée, mais c’est juste énorme. J’ai juste prévenu que ça n’arriverait plus avant six mois, minimum ! » confesse-t-elle avec joie. James est au courant de cette part de la jeune femme, ce n’est pas un secret. Alessa souffre d’aquaphobie, depuis qu’elle est enfant, l’empêchant de se baigner, que ce soit à la piscine qu’à la plage. C’est également compliqué de prendre un bain, ou de profiter d’un jacuzzi, à cause de la pression de l’eau qui lui rappelle trop cet épisode de son enfance où elle a manqué de se noyer. Elle a fait de nombreuses thérapies, de l’hypnose, sans jamais aucun succès. Alors, le fait d’y être parvenue durant la semaine est un gros exploit, un progrès indéniable de ce côté. Presque un miracle.

« Oh… et bien non, je n’ai aucun plan. » lui dit-elle, avec un radieux sourire aux lèvres. Elle sait qu’il n’y a aucune arrière pensée derrière cette proposition, que c’est simplement une soirée classique de retrouvailles entre deux personnes qui s’apprécient beaucoup. « Pourquoi pas les deux ? Aller dîner dans l’un des restaurants que l’on affectionne, et ensuite profiter de l’air doux de la fin de soirée ? » Avec les températures plutôt lourdes du moment, ça ne sera pas de trop de se balader en fin de journée, lorsqu’il est possible de respirer sans suffoquer.

@James Carter Coeurs

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Alessa & James

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James parlait parfois un peu trop vite mais il aimait voir la vivacité d'Alessa le piquer au vif. Il avait même un peu sourit à sa phrase. Tu marques un point lui avait-il simplement dit. Je n'ai ni à avoir ce type de préjugés ni à parler ainsi d'autant plus que ce n'est pas ce que je pense. James n'était pas du genre profiteur et n'avait jamais aimer montrer la richesse qu'il pouvait avoir. Il préférait garder tout cela sur un compte en banque et en faire profiter ses proches lors de fêtes ou à Noël...Voir pour un mariage. En l'occurrence, celui qui aurait dû être célébrer entre Alex et lui aurait été grandiose car il n'aurait jamais compter pour lui faire plaisir. Ah s'il avait eu lieu...Il chassa ses hypothèse de son cerveau tandis qu'elle s'amusait de la situation s'il l'envoyait en prison en même temps qu'il devait l'y faire sortir.

Il aimait quand Alessa s'engageait dans des débats enflammés comme celui-ci, elle qui était si réservée d'habitude. C'était ce qu'il préférait, sans doute, chez elle. Quand elle lâchait prise. Et dire que tout ça était partit du fait qu'il n'aimait pas le film Pretty Woman. Comme quoi, il n'aurait jamais le dernier mot avec cet œuvre que les filles adoraient. Les films romantiques, ce n'était pas vraiment sa tasse de thé mais il lui avait demander une liste pour sortir un peu de sa monotonie, lui qui s'était donner la résolution de ne plus vivre une vie qui se résumait au travail. Cependant, en voyant la valise à moitié défaite sur le canapé de son salon, James remarqua qu'elle aussi avait décidé de changer. Beaucoup de choses commençaient à ne plus être banales et ça lui faisait bizarre, comme s'il était partit plus de dix ans de Sunrise Valley alors qu'il n'y avait à peine que deux ans qui séparait cette conversation de leur rupture.

-Ne le prend pas mal Alex', tu sais bien que je plaisantes. Je suis curieux et content que tu t'ouvres à de nouvelles choses. avait-il dit en souriant. Il était néanmoins un peu surpris qu'elle parte ainsi, une pointe de jalousie l'avait même un peu envahie, lui qui avait tenter à plusieurs reprises, de partir avec elle quand ils étaient ensembles. Il n'avait jamais récolté de réponses positives. Il se mit même à rire de façon amusé quand elle lui expliqua qu'elle avait réussit à entrer dans une piscine. -Je suis déçu d'avoir rater cela! Et j'espère que la personne en question est bien au courant de la chance qu'elle a eu de te voir patauger! Est ce qu'il s'agissait d'un homme dont elle ne lui avait pas parler? Cette idée lui traversa l'esprit et il eu un sentiment de mécontentement qui partit aussi vite qu'il était arrivé.

Il ne fallait pas qu'il pense à cela, après tout, pour le moment ,Alessa était avec lui et personne d'autre. Ils profiteraient de la soirée ensembles. Les plans qui se dessinaient lui allait parfaitement, il se mit à sourire et se leva alors du canapé. Eh bien allons-y alors! Tu rangeras ta valise plus tard, c'est à moi de te kidnapper à présent!

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Alessa & James

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Damn it, I hope you come back home

Elle ne le prenait pas mal Alessa, elle savait que venant de son ex-fiancé, ce n’était qu’une plaisanterie. C’est juste dans sa nature de, parfois, répondre comme si elle prenait les choses au premier degré, bien qu’au fond, la blonde ait conscience que ça allait bien au-delà de ça. Elle n’était pas si stricte, coincée. Et heureusement. D’autant qu’il y avait une part de vrai derrière cela. Alessa n’a jamais caché préférer le calme et la tranquillité plutôt que l’agitation de la ville ou d’une soirée mouvementée. C’est dans sa nature, depuis qu’elle est enfant, petite fille discrète qui n’élève pas la voix, qui préfère être dans son coin, dans son monde pour ne pas gêner les autres, elle qui dès le premier jour de vie semblait être un fardeau pour ses géniteurs. Elle ne le dit pas, mais c’est quelque chose qui l’affecte, qui reste en sommeil quelque part en elle. Il y a les questions, les interrogations, les remises en question, les doutes… Une multitude de “et si” qui ne trouveront jamais de certitudes, à cause du contexte de sa naissance, de l’absence de données pour avoir un semblant d’informations sur ses origines.

« Tu me vois désolée que tu sois déçu, mais malgré toute l’affection que je te porte, je ne compte pas reproduire cet exploit rien que pour tes beaux yeux. » Un rire résonne dans sa voix, aussi discret que le murmure d’un ange. Au début, elle employait le terme “amour”, mais elle s’est rendue compte que ce n’était plus approprié. Enfin, disons qu’Alessa ressent encore de l’amour pour James, mais ce n’est plus le même qu’il y a quelques années. Elle a eu le temps de se faire une raison, d’accepter cette séparation et de tourner la page, mettant une croix sur une potentielle réconciliation. Aussi, pour ne pas créer un quiproquo, elle préfère peser ses mots, car ce serait dommage d’initier un malaise dans cette relation qui fonctionne. « Et oui, il est au courant. Il a eu le droit au récit du pourquoi cette phobie, après ça. » Une histoire également connue de James. Un jour d’école lorsqu’elle était enfant, un cours de sport, précisément celui de natation. Une glissade à cause du sol mouillé, la tête qui entre en contact avec le carrelage, la chute et la noyade. Résultat ? Un traumatisme à vie. Autant dire que ce qu’il s’est passé un peu plus tôt dans la semaine est un miracle. Le résultat d’un lâcher prise éphémère qui a permis à la jeune femme de surmonter sa peur sur le moment. Rien ne dit que ça pourra se reproduire dans l’avenir, mais ça reste une petite victoire.

À la proposition de l’avocat, Alessa ne peut offrir qu’une réponse positive. C’était un plaisir de le revoir, après tant d’années, de savoir qu’il serait désormais en ville de façon permanente. Alors, au lieu de se contenter d’un bref échange autour d’un verre d’eau, et la promesse de se revoir dans les jours à venir (sans la certitude que ça ne soit pas plutôt des semaines à cause de l’emploi du temps de chacun), autant profiter d’être libres au même moment, à savoir de suite, pour prolonger les retrouvailles. « Oh un kidnapping ? Je crains de n’avoir d’autre choix que de collaborer alors. » dit-elle en levant ses mains en l’air, en signe de capitulation. « J’ai quand même le droit d’aller passer un coup de brosse dans mes cheveux, et de mettre des chaussures ou… » Elle préfère demander, pour la plaisanterie. Sans réellement attendre une vraie réponse positive, Alessa emprunte les escaliers pour monter à l’étage et se rend dans la salle de bain pour s’arranger un minimum. Bien qu’elle n’est jamais été coquette au point de passer des heures devant le miroir, c’est tout de même mieux de se coiffer un peu avant de sortir, même si ça signifie passer la brosse dans ses cheveux. Elle était dans l’optique d’une soirée plutôt tranquille, à mettre en ordre son appartement, sans l’idée de recevoir qui que ce soit, ou de sortir. Moins de cinq minutes après, la blonde est déjà de retour, avec une paire de ballerines à ses pieds, et la lanière de son sac entre les doigts. « Allons-y. » décrète-t-elle, un sourire aux lèvres, avant de sortir de l’appartement.

« Ça te tente de tester le restaurant vegan ? Ou bien tu vas me faire un speech sur le besoin de manger la dose de viande quotidienne… » Non pas que la blonde soit devenue végétarienne, mais une fois de temps en temps, c’est agréable de se contenter de ce que la nature a à offrir, en matière de légumes ou de pousses. D’autant qu’elle a déjà eu l'occasion de déguster les propositions de ce restaurant plutôt récent, et c’est vraiment délicieux, avec un certain raffinement.

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