Quand Louis, propose à Arthur qu'ils remettent le couvert le soir même, ce dernier accepte. A une condition, que ça ne soit pas dans cette fichue bagnole. Louis propose donc qu'ils aillent chez lui et ça convient trés bien à Arthur « Parfait. On ira chez toi alors » En plus, il adore aller chez Louis, il s'y sent bien. Et puis, ce soir, ils pourront se laisser aller plus facilement, être plus libre de leur mouvements. Ils pourront mettre de la musique. Arthur aime ça, faire l'amour en musique, il trouve que ça donne un p'tit côté plus intime encore à la chose. Le silence régne dans l'habitacle et c'est à ce moment, que les questions mises en suspend pour se concentrer uniquement sur Louis, se remettent à tourner dans sa tête. Il se demande vraiment ce qui les as poussé l'un vers l'autre de la sorte. Trés proches, ils l'ont toujours été et ce, depuis le début de leur amitié. Ils ont rapidement été fusionnels et il était rare de ne pas les voir ensemble. Arthur à pas mal bourlingué, mais même loin de Sunrise Valley, ça ne les a pas empêché de se parler autant que possible par sms ou par téléphone. Et puis, c'est Louis, aider par Leola, qui à aidé le manager à remonter la pente après une rupture bien trop douloureuse qui l'a détruit. Sans son meilleur ami à ses côtés, il ne sait pas vraiment où il en serait maintenant.

Louis, toujours à califourchon sur Arthur bouge légèrement les hanches, comme pour s'assurer que le brun est toujours là. Il n'a pas bougé d'un iota et ça lui arrache un gémissement d'ailleurs, de sentir son ami onduler des hanches sur lui comme ça. C'est dangereux, trop dangereux de bouger comme ça alors que le désir d'Arthur pour son ami est encore bien présent. Louis lui demande de ne pas le laisser et Arthur le rassure. Il ne va pas le laisser. Il n'en a aucunement l'intention. Il ne pourrait pas de toute façon, parce que perdre Louis, terminerai de l'achever pour de bon. Un moment de tendresse entre les deux hommes s'en suit. Et puis, le silence est brisé par le ventre de Louis qui grogne de faim. Et ça fait rire Arthur. « Tu ne penses vraiment qu'à manger toi ! Laisses toi faire, je vais t'aider à te rhabiller » Arthur défait doucement son étreinte, et d'un geste doux, il soulève doucement Louis et l'installe sur la banquette. Un soupire de frustration traverse la barrière des lèvres d'Arthur sans qu'il ne puisse le retenir parce qu'il était bien, là ou il était. Il se penche à l'avant de la voiture pour récupérer dans la boite à gants, un mouchoir pour essuyer ce qui à besoin de l'être puis il aide son meilleur à se rhabiller non sans en profiter pour détailler des yeux son corps. Une fois Louis prêt, il se rhabille à son tour. Il descend rapidement de la voiture pour en faire le tour et aider son meilleur ami à en descendre. « Allons manger ce cheeseburger qui te fait tant envie » Un rire s'échappe de ses lèvre et il prend doucement le bras de Louis, pour que celui ci puisse se reposer sur lui et avancer en toute sécurité.

Quelle journée. Si on m'avait dit quelques heures plutôt à quel point j'allais me sentir aimé et désiré, je crois que j'aurais bien éclaté de rire. Mais pourtant c'est ce qu'Arthur m'a fait ressentir d'abord dans la cabine d'essayage, et ensuite à l'arrière de sa voiture. Et bon sang que j'aime ça. Tellement que j'ai envie de recommencer le plus vite possible. Ainsi, je lui propose de venir chez moi ce soir. C'est vrai qu'on a un concert à aller écouter mais le plus honnêtement du monde, je n'ai plus envie d'y aller. Je veux faire autre chose, passer ma soirée avec Arthur nu près de moi. Et s'il a froid, je veux le réchauffer par mon corps. Je suis beaucoup trop bien pour bouger de là, même s'il fait une chaleur qui peut se comparer à celle des enfers. Mais mon estomac en décide autrement. Je n'ai pas beaucoup mangé aujourd'hui alors ça explique tout. Mais je ne pensais pas qu'il allait nous déranger à ce point ! Je ris avec lui et le laisse faire, comme il me l'a demandé. Son attention particulière me réchauffe le coeur. Je ne peux pas le voir mais je le sens se démener pour m'aider à me nettoyer et à me rhabiller. Qu'est-ce que j'aurais aimé pouvoir l'aider aussi... Mais je ne pourrais jamais. Parce que je suis un assisté et que je le resterais toute ma vie.

Sur cette note un peu négative et déprimante, je sors de la voiture avec son aide. Il me parle du cheeseburger et je souris doucement. Son rire me fait du bien et son contact m'apaise. Mais pourtant, je ne bouge pas d'un poil. Je me mordille la lèvre à la place, un peu hésitant. « Thur ? » Si je ne pourrais jamais l'aider autant qu'il m'aide, je peux quand même bien faire ça. J'en ai envie, peut-être que lui non, mais moi j'en ai envie. J'ai envie qu'il se sente aussi aimé qu'il me l'a fait sentir dans cette voiture. Je me place ainsi face à lui et ma main se pose sur sa joue. Mon pouce caresse sa mâchoire un instant et puis je me rapproche jusqu'à déposer mes lèvres contre les siennes dans un baiser tendre et amoureux. Mon corps, lui, est tellement gourmand qu'il s'est rapproché du sien jusqu'au contact. Puis je le lâche tout doucement, avant de reprendre ma place et de me racler la gorge. « Alors, on y va ? Maintenant en plus du cheese je veux des potatoes. » Et c'était sa faute de m'avoir affamé de la sorte.

Toutes les bonnes choses ont une fin comme il est coutume de dire mais Arthur est assez frustré que leurs ébats, justement, soient terminés. Parce que même si ils ont tous les deux atteint le point de non retour, le manager aurait bien remis ça, une fois de plus avec son meilleur ami. Parce qu'il veut ressentir encore tout ce qu'il a ressentit dans cette bagnole. Il ne sait jamais senti aussi bien et surtout aussi désiré de toute sa vie et ça lui fait du bien à son petit coeur déjà bien meurtri. Quand l'estomac de Louis se met à grogner, il ne peut s'empêcher de rire. Doucement, il aide Louis à se nettoyer un peu et à se rhabiller. Pas parce qu'il pense qu'il ne peut pas le faire tout seul, parce qu'il sait de quoi son meilleur ami et capable, mais simplement parce qu'il a envie de s'occuper de lui, de lui montrer de l'attention. Et qu'il soit aveugle n'y change rien. Si Louis avait été voyant, Arthur aurait été tout autant attentionné envers sa personne. A son tour il s'habille rapidement et il quitte l'habitacle pour contourner le véhicule, non sans un soupire de soulagement de quitter cette chaleur digne des profondeurs de l'enfer, et aider Louis à descendre. Sa voiture est assez imposante et il n'a pas envie que Louis trébuche en descendant seul.

Il tient fermemant Louis par le bras. Ils sont prêts à avancer mais pourtant, aucun des deux n'avance. Louis ne bouge pas et se mordille la lèvre, ce qui fait se poser des questions au manager. Peut être que l'air frais de l'extérieur vient de lui remettre les idées en place et que finalement, il regrette amérement tout ce qui vient de se passer et qu'il va lui demander de le ramener là sur le champs. Et puis finalement, Louis prononce son surnom « P'tit Louis ? » Mais Arthur a à peine le temps de se demander ce qu'il va dire que la main vient de poser sur sa joue et ça le fait sourire. Ouf, il ne regrette pas tout ce qui vient de se passer. Quand il sent la main de son ami sur sa joue, il ne peut s'empêcher de frissonner et puis, c'est ses lèvres, qu'ils sent contre les siennes. Mais là façon dont il l'embrasse là, il adore ça. Un baiser à la fois tendre et amoureux. Il se sent aimé et putain ce qu'il aime ressentir ça et maintenant que Louis l'a embrassé comme ça, il se demande si il va pouvoir s'en passer à l'avenir de ce genre de baiser. Le corps de Louis est venu se coller au sien, et Arthur glisse une main dans le bas de son dos comme pour le garder prés de lui. Mais Louis finit par rompre le baiser et le manager grogne de frustration. Il lui demande si ils sont prêt à y aller. Le brun secoue la tête, et d'un geste tendre il attire Louis contre lui et l'embrasse exactement de la même manière que son ami vient de le faire, parce qu'il veut qu'il ressente lui aussi, ce que Arthur vient de ressentire là à l'instant. Il l'embrasse un moment avant de rompre le baiser « Maintenant, on peut y aller ! Moi aussi, j'suis affamé ! » Il sourit avant d'attraper le bras de son p'tit Louis et de partir en direction du fast food.

Je ne sais pas pourquoi je me sens comme ça. Pourquoi je me sens aussi bien en sa compagnie. Je veux dire, je me sens toujours bien avec lui et c'est normal puisqu'il est mon meilleur ami. Mais... Aujourd'hui, c'est différent. Je ne le vois plus comme un simple ami. J'ai envie de l'embrasser, d'avoir toujours un contact avec lui. L'air frais me fait un bien fou mais fait aussi fonctionner mon cerveau, mes pensées. Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? Est-ce qu'on va continuer comme ça ? Est-ce qu'on va être gêné à un moment donné ? Je n'en ai aucune idée. Je n'ai pas envie d'avoir tout gâché mais c'est trop tard, maintenant. C'est fait. Et je ne veux pas l'enfermer dans une relation où il va devoir s'occuper de moi en permanence. Je ne veux pas me transformer en poids pour lui. J'en suis déjà un pour moi-même alors... Non, on va éviter la relation sérieuse. Mais pourquoi j'y pense, déjà ? On a couché ensemble oui mais ça ne veut pas forcément dire qu'on va sortir ensemble. On a juste constamment envie de l'autre... C'est pas normal. Mais tant pis.

Je l'embrasse à nouveau, comme si je venais de le retrouver après un long voyage. Alors qu'on vient tout juste de s'envoyer en l'air à l'arrière de sa caisse. Son grognement de frustration me fait légèrement rougir et je souris en demandant si on peut y aller. Évidemment je ne vois pas qu'il secoue la tête. Mais je le sens me ramener contre lui et m'embrasser de la même manière que je viens de le faire. Qu'est-ce que c'est bon... Qu'est-ce que ça me plaît. Les papillons dans mon ventre s'agitent et je soupire de bien-être contre ses lèvres. Et puis il me lâche et on part enfin pour aller manger. Huh. Je crois que j'aurais bien passé une heure entière à l'embrasser comme ça. Mais il faut bien que ça s'arrête, et puis, j'ai assez la tête qui tourne comme ça. Des vertiges de bonheur.

Nous allons donc à mon snack préféré, de ce que je comprends. J'adore leurs cheeseburgers et leurs frites sont délicieuses aussi. On s'installe et je le laisse commander, il sait déjà ce que je veux de toute façon. Un cheeseburger, des frites. Un milkshake aussi. A la framboise, mh, ce sont les meilleurs. Et une fois la commande passée, j'attends simplement qu'elle soit préparée. Je ne sais pas trop quoi dire parce que tout ce dont j'ai envie c'est d'être dans ses bras, contre lui et de l'embrasser encore et encore. Ah, la voilà, cette fameuse gêne que personne ne veut et qui est pourtant légendaire...

Indéniablement, leur relation à changé à l'instant où ils se sont embrassé dans cette cabine d'essayage. Qu'ils le veuillent ou non d'ailleurs. Parce qu'il ne s'agissait pas d'une simple pulsion, sinon, après s'être envoyé en l'air il n y aurait pas eu toute cette tendresse. C'est surtout que Arthur, sans vraiment s'en rendre compte, à developper une certaine addiction, dans le sens où maintenant qu'il a goûté à ses baisers et à son corps nu, contre le sien, il ne va plus pouvoir s'en passer. Mais que sont ils maintenant alors ? A un moment ou un autre, ils vont devoir se poser la question. Ils vont devoir discuter sérieusement, mettre les choses à plat. Savoir ou ils en sont, et ou tout ça va les mener.

La façon dont Louis vient de l'embrasser là, Arthur adore ça. C'est tellement tendre bordel et ça lui donne la sensation d'être aimé. Si tout à l'heure c'était plutôt de la lave en fusion qui avait pris place au creux de ses entrailles, là avec ce baiser, c'est quelque chose de plus doux. Comme des milliers de tout petits papillons, virevoltant à l'intérieur de lui. C'est pour ça que, quand Louis met fin au baiser, le manager grogne de frustration. Parce qu'il aurait voulu que Louis, l'embrasse de cette manière des heures durant. Arthur, ne peut se résigner à simplement partir manger comme ça. Alors, à son tour, il attire son ami contre lui et il l'embrasse de la même façon. Il y met toute la tendresse et l'amour dont il dispose. Et à voir la manière dont Louis soupire de bien être contre ses lèvres, ça à l'air de lui plaire aussi. Au bout de quelques minutes, Arthur rompt le contact. Il le faut. Son p'tit Louis à faim et puis si il ne quitte pas ses lèvres maintenant, il n'arrivera pas à le faire après.

Ils prennent donc la direction du snack préfèré de Louis. C'est un peu celui de Arthur aussi dans un sens puisqu'il adore venir ici aussi. Une fois arrivés, ils s'installent et c'est Arthur qui se charge de commander. De toute façon, il connait par coeur ce que prend Louis et d'ailleurs, il commande pour lui la même chose. Seulement, au lieu d'un milkshake à la framboise, c'est à la vanille qu'il le prend. Un silence s'installe. Un silence un peu gênant ou ni l'un ni l'autre ne sait quoi dire. Il fallait bien que ce moment arrive. En plus comme par hasard, la commande met un temps fou à arriver. Sans s'en rendre compte, Arthur à posé sa main sur celle de Louis et il caresse le dos de celle ci avec son pouce. Il est perdu dans ses pensées et n'a pas calculer son geste. C'est quand la commande arrive qu'il retire sa main, pour que tous les deux puissent manger. Arthur observe Louis qui visiblement, à l'air de se régaler. Tellement, qu'il se met un peu de sauce au coin des lèvres. Le manager se mord la lèvre un instant, hésitant, puis finalement, se penche pour venir récupérer la sauce avec le bout de sa langue et puis, il se réinstalle avant de se mettre à manger comme si de rien n'était. « Tu veux faire quoi après manger ? » C'est bateau et peut être un peu con comme question mais c'est tout ce qu'Arthur à trouver à dire pour briser le silence.

C'est dingue quand même, la manière dont notre relation évolue brutalement. On aurait pu faire ça avant mais pourquoi a-t-on attendu tout ce temps pour se rendre compte de cette attirance ? Pourquoi ça ne s'est pas déclaré avant ? Je sais très bien que les gens changent et évoluent. Mais là, c'est tout de même assez brutal. Trop, parce que mes envies refont surface. Je ne suis pas sorti avec beaucoup de gens et je n'ai pas beaucoup d'expérience sexuelle mais le peu que j'en ai m'a fait comprendre mes envies profondes. Mon "style" quant au sexe. Faire l'amour est une envie particulière pour moi. C'est doux, c'est tendre. Mais j'ai d'autres manières à moi de montrer que j'aime quelqu'un. Est-ce que je l'aime ? Non. Je ne veux pas y penser. Ça impliquerait trop de choses. Non il ne faut pas que j'y pense. Finalement, la commande arrive. Elle a pris le temps, mais elle est là, à part les milkshakes. Je n'attends pas plus longtemps pour mordre dans mon burger. Putain, c'est trop bon. Ils ont été généreux avec la sauce en plus ! Tellement que je m'en mets sur le coin des lèvres mais je ne le remarque pas. En revanche, Arthur a l'air de le remarquer. Je le sens s'approcher et quand sa langue s'active sur mes lèvres pour me débarrasser de la sauce, ma respiration se coupe. Voilà, j'ai de nouveau envie de lui. Mais... Je ne peux pas là. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il me demande ce que je veux faire après, comme si de rien n'était. Comme s'il ne venait pas de me chauffer ouvertement. Putain, Arthur.

« On doit aller à ce concert... » Oui, on est censé y aller. Mais je n'en ai pas envie. « Écoute Arthur, il faut qu'on discute toi et moi. Je ne veux pas être gêné après ce qui s'est passé entre nous et je crois que pour éviter ça, faut qu'on soit honnête l'un envers l'autre et qu'on se dise tout. Alors... Je vais commencer. » Même si ce que je m'apprête à dire, je ne pensais jamais le lui dire à lui. Et peut-être que c'est mal, de le lui dire. Peut-être que ce que je veux, c'est mal. Je m'en fiche, il faut que ça sorte. « Je ne veux pas aller à ce concert. Ce qu'on a fait dans la voiture c'était... » Tellement bon. « Je veux qu'on passe la soirée... non, la nuit nus tous les deux chez moi. A s'embrasser et à faire l'amour. Je veux pouvoir te toucher sans aucune gêne et quand je veux. Mais surtout... » Est-ce que je vais vraiment le prononcer ? « Arthur, j'ai envie de te dominer. Je veux que tu te soumettes à moi. Ouais, je veux te soumettre. » Visiblement oui. Et je n'ai même pas fait attention à la serveuse qui passe à notre table pile à ce moment-là pour nous apporter nos milkshakes. « Hahem. Voici pour vous... » Je rougis violemment. Merde... Je choisis bien mes timings, moi. « Ah, merde. Elle a tout entendu, pas vrai ?... »

La relation entre les deux hommes à pris aujourd'hui un nouveau tournant. C'est plutôt soudain comme revirement d'ailleurs mais parfois la vie est pleine de surprises. Et puis, même si, leur relation à changée du fait de ce qu'il s'est passé dans cette voiture, ça n'a pas brisé leur amitié. Parce que Arthur, s'est laissé embarquer dans ce tourbillon infernal en pleine connaissance de cause. D'accord, il n'a pas vraiment le temps de peser le pour et le contre avant de succomber à son ami. Il a écouter son coeur, plutôt que son esprit pour une fois et il ne regrette absolument rien. Il ne sait pas ou tout cela va les mener. Il ne sait pas non plus ce qu'il ressent. Enfin, si il se penchait sur la question, si vraiment il se donnait la peine d'y réfléchir, il saurait. Il sait sûrement déjà tout au fond de lui, mais faire l'autruche, c'est bien plus facile. Et puis, il sait comment est Louis. Il sait a quel point il est parfait, formidable, exceptionnel et qu'il fait parti, aux yeux d'Arthur du moins, des meilleures personnes que la terre ait porté. Si en ce bas monde, il y'a bien quelqu'un qui mérite d'être heureux, c'est Louis. Alors même si Arthur était au clair avec ses sentiments, qu'il les assumaient pleinement, il ne pourrait s'imaginer que Louis veuille d'une relation plus qu'amicale avec lui. Parce que bon, qui pourrait bien vouloir de lui de toute façon ? Et puis de toute façon, tout le monde fini toujours par l'abandonner.

Ils s'installent avant de passer commande et puis après avoir attendu un moment, ils sont enfin servis. Louis ne se prive pas pour se jeter sur son burger et ça fait bien rire Arthur. D'ailleurs, celui ci, ne se géne pas pour venir lécher la sauce au coin des lèvres de son p'tit Louis. Et il se doute parfaitement de l'effet que ça lui a fait. Il se réinstalle ensuite comme si de rien n'était pour manger à son tour. Et puis pour briser le silence, il lui demande ce qu'il a envie de faire après manger. Et évidemment, Louis ne tarde pas à lui répondre. D'abord, il lui parle du concert. Concert auquel d'ailleurs, Arthur n'a plus trop envie d'aller. Il ajoute ensuite qu'ils doivent discuter de ce qu'il s'est passé pour qu'il n'y ait pas de gêne entre eux. Et qu'ils se doivent d'être honnête l'un envers l'autre et de tout se dire. Oh, ça ce n'est pas une chose compliqué puisqu'honnête l'un envers l'autre, ils l'ont toujours été et ils n'hésitent pas à se dire les choses, bonnes ou mauvaises d'ailleurs. Louis ajoute ensuite qu'il va commencer et c'est avec attention qu'Arthur l'écoute, s'arrêtant même de manger ses frites. Il l'écoute, toute en sirotant quand même son soda, avec lequel il manque de s'étouffer quand il entend Louis dire qu'il a envie de le dominer et que Arthur soit soumis à lui. Il laisse Louis terminer et il rit un peu quand la serveuse rapplique juste à ce moment avec les milkshake et que Louis lui demande si elle a tout entendu. Oui probablement « Ravi de te l'entendre dire parce que j'avais plus trés envie d'aller à ce concert non plus. Surtout depuis que tu m'as proposé de venir chez toi ce soir.. Et puis comme ça, ouais, tu pourras me toucher sans aucune gêne. » Il frissonne rien qu'à au fait que Louis le touche.. Pourquoi aller se mêler à une foule, à faire comme si rien ne s'était passé dans la voiture, plutôt que de se laisser une nouvelle fois, dans l'intimité ? Le concert, il avait personnellement fait une croix dessus à partir du moment ou Louis lui à proposé d'aller chez lui ce soir. « Et tu veux me dominer mh ? J'ai jamais été dans une position de soumis mais j'imagine que ça pourrait être totalement excitant de l'être. Mon corps t'appartient entièrement aujourd'hui et tu n'auras qu'à en faire ce que tu veux, P'tit Louis.. » Il accentue volontairement son surnom, encore, pour le foutre dans tous ses états. Lui aussi de toute façon, l'est dans tout ses états, et Louis ne peut pas le voir mais sa proposition là, à refait monter en fléche son excitation et il va devoir se retenir de toute ses forces, pour ne pas lui sauter dessus avant qu'ils ne soient chez Louis.

C'est vrai qu'on a toujours été honnêtes l'un envers l'autre. A vrai dire, on n'a jamais eu aucune raison de se mentir de toute façon. Sur quoi on aurait pu le faire ? Sur le groupe qui fait le concert ? Sur ce qu'on veut à manger ? Non vraiment, il n'y a aucune raison qu'on se mente. Pas plus maintenant, d'ailleurs. On a beau avoir passé un cap... Je garde la sensation qu'on reste proches tous les deux, autant qu'on peut l'être en tout cas. Même plus que ce que je pensais en fait. Parce que maintenant, on ose se chauffer, s'embrasser et se toucher. Évidemment, je n'ai pas manqué de remarquer qu'il m'avait touché la main en attendant nos commandes. Un geste tendre et peut-être habituel pour les couples mais pas pour nous. Enfin, maintenant, ça risque de devenir un peu plus habituel. Parce que j'aime ça. Parce qu'il aime ça. Parce qu'aussi bien l'un que l'autre, on ne peut plus se passer de l'autre. Moi, je ne vais plus pouvoir me passer de ses baisers maintenant qu'il a caressé ma langue avec la sienne. Et rien que cette pensée m'excite.