Rhodes Addams Nouveau pépin en ville Pseudo : kitsunetsuki Date d'inscription : 13/08/2022 Messages : 69 ![Rhodes Addams • sauvez un cheval, montez un cowboy Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Sujet: Rhodes Addams • sauvez un cheval, montez un cowboy Sam 13 Aoû - 22:56 | |
| ![](https://2img.net/h/68.media.tumblr.com/13dd9e25f98ff80684d0825df1228144/tumblr_oun57a19pV1qiiwoqo2_250.png) | Rhodes Addams feat. jensen acklesNaissance : né le 12 décembre 1980, il s'apprête à atteindre ses 42ans. Il est né dans l'honorable petite ville de Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch, au Pays de Galles, qu'il sait parfaitement dire, et avec grande fierté. Il a toutefois grandi un petit temps dans une petite ville près de Cardiff avant de se rendre à Portland, aux US. Il a obtenu la double nationalité quand son "père" l'a adopté. Nationalités et origines : Il est américano-britannique, aux origines britanniques et d'autres européennes, comme quelques origines françaises et autrichiennes qui viennent parsemer son arbre généalogique. Statut amoureux et orientation : Elle a séché toutes mes larmes tu sais, elle a ramassé les pots cassés et elle a payé tous tes impayés, tes impostures, tes ratures, tout c'que tu m'as laissé. Elle m'aime comme une folle, elle me connait par coeur. Elle me dit je t'aime parfois durant des heures, mais elle ne sent pas ton odeur, pourquoi je te respire dans ses bras? sors de mes pensées... (Divorcé, 'en couple' pour se reconstruire mais ça ne marche des masses. Il est hétérosexuel). Occupation : Shérif, vous êtes dans la merde. A Sunrise Valley depuis : depuis qu'il a six ans, autrement dit vers mai 86 Caractère : Rhodes. Un caractère pas évident à cerner, il faut l'admettre. Tantôt il pouvait se montrer de bonne humeur, jovial, amusant, positif, tantôt il pouvait se montrer dur, froid, hostile et facilement irritable. Il a tendance à faire preuve de sarcasme assez souvent, désillusionné, quitte à essayer des choses qu'il ne ferait pas en temps normal. Joueur, il est le genre à tester ses limites, à voir jusqu'où il serait capable d'aller. Il reste assez prudent, mais il a un côté impulsif qu'il a du mal à gérer la plupart du temps et même s'il se montrait souvent réfléchit, il lui arrivait de perdre les pédales. Il est intelligent, plutôt malin et c'est quelqu'un dont il est déconseillé de lui mettre à l'envers. Plutôt rancunier sur les bords, la vengeance est un sentiment qu'il éprouve rapidement lorsque la situation se présente. La plupart du temps, il prend les choses avec détachement, son métier ainsi que son expérience le lui ayant appris. Mais il y a des sujets qu'il ne peut s'empêcher de prendre personnellement, et là, c'est plutôt mal barré quand ça arrive. Et il a beau faire l'intouchable, en vérité, il est plutôt sur la défensive, professionnellement et personnellement. Parce qu'il a des ennemis, mais aussi parce qu'il a déjà trop souffert. Et qu'il prend désormais toutes les précautions possible pour se préserver, sans que ça soit une évidence lorsqu'on le voit. D'ailleurs, il ne s'en rend même plus compte tellement c'est encré en lui. Groupe : piña colada. kitsunetsuki Pays/région : Présence : Découverte du forum : Type de personnage : PL de la merveilleuse @Mackenzie Rivers Crédits : blondie |
TWs: Mort, deuil, violences conjugales détaillées, meurtre, rupture amoureuse douloureuse.
hell is empty and all the devils are here
un › Tout commença au Royaume-Unis. Et tout aurait pu continuer ainsi si, dès les premières années de sa vie, le destin de Rhodes ne fut pas frappé par la mort tragique d'un membre de sa famille. Pas n'importe laquelle, celle de son papa, que sa mère assurera plus d'une fois, plus tard, avoir péri dans les flammes lors d'un gigantesque incendie à Cardiff, pour sauver des enfants dans une école. D'accord, mais, et moi dans tout ça? Ne suis-je pas plus important que l'enfant d'un autre? s'était il demandé lorsque sa maman lui sortait cette excuse. A chaque fois. Et aussi jeune pouvait il être, il ne comprenait toujours pas comment son géniteur avait préféré le laisser seul avec sa chère maman et aller s'occuper des enfants d'inconnus. Alors oui, c'était son métier, mais ça n'était pas juste. Et égoïstement, il en voulait déjà au monde entier.
deux › Pas de panique, maman rencontra un nouvel an un an plus tard, un touriste américain qu'elle avait aidé. Le coup de foudre, apparemment. Maman plaqua tout pour lui, jusqu'à même s'installer aux USA pour pouvoir filer le parfait amour. Rhodes était aussi convaincu qu'il serait le nouveau papa parfait pour lui. Il était bien sous tout les points, et en prime, il était pasteur. D'ailleurs, ce nouveau papa lui enseigna la religion et les bienfaits de cette dernière et lui informa de l'importance de Dieu dans sa vie et dans la vie de tous. D'une certaine manière, cet homme avait réussi à obtenir de lui un jeune garçon plus calme, plus concentré et un peu naïf sur les bords. Petit, Rhodes avait été influençable. C'était bête, mais quelques paroles et gestes d'amour suffisaient à acheter son affection. Et puis, il avait eu besoin de cette figure paternelle dans sa vie. Ses nouveaux copains eux, avaient tous un papa, et voilà que 'Dieu' lui en donnait un. Mieux, c'était un représentant de ce dernier, ou un truc du genre. Peu importe, Rhodes était fier de ce nouveau papa. Lorsque maman se maria avec, il prit lui aussi son nom. La famille Addams, quelle triste ironie. Si seulement....
trois › Alfred Addams était un homme respecté de Portland. Le pasteur des environs, tout le monde lui faisait confiance, même Rhodes, au départ. Maman en était raide dingue. Il l'avait totalement... embourbée. Et vraiment, de l'extérieur, il était le plus vertueux des hommes. Oh oui, seulement en extérieur. Parce que peu après le mariage, Alfred Addams montra peu à peu une facette qu'il s'était bien gardé de montrer avant de se marier à maman. Pour la séduire, probablement, et gagner sa confiance, et ainsi avoir de l'emprise. Si Rhodes avait été ensorcelé aussi, il commença à constater des choses qui, au départ, pensa normal, jusqu'à ce qu'il réalise au fil du temps que ça ne l'était pas. Maman, elle criait beaucoup à la maison. Il arrivait que parfois, en rentrant de l'école, il tombe en pleine dispute. Une fois, il la vit même se faire gifler, mais maman rassurait Rhodes en lui sortant la même chose à chaque fois : je l'ai mérité chéri, c'est ma faute. Un peu comme lui, quand il n'était pas sage, finalement. Il a commencé à se poser des questions lorsque maman fut hospitalisée une première fois, assomée. Il voulait bien qu'on soit puni corporellement parlant, mais à ce point? Alors Aflred Addams lui assurait que ça n'était pas lui qui l'avait puni, mais le Diable en personne. Parce que maman n'avait pas été sage, et que c'était ce qui arrivait aux infidèles, on les punissait. Et que c'était ce qui lui arriverait si lui parlait, parce qu'après tout, c'était au delà de lui, vous comprenez? Alors il s'est tût, sur le coup. Parce qu'il était convaincu que Alfred Addams, qu'il osait appeler papa à l'époque, avait raison. Peut être que le Diable existait après tout; A vrai dire, Rhodes en est persuadé, même aujourd'hui, sauf que ce dernier prenait une forme différente que celle qu'on décrit dans la Bible.
quatre › Peu après sa douzième année, le lendemain du Nouvel An 1992, maman disparut brutalement. Alfred Addams, que Rhodes appelait toujours Papa, l'avait poussée dans les escaliers, le coup du lapin l'avait achevée dans sa chute. Vous connaissez l'excuse du je suis tombée dans les escaliers? Bah là, c'était vrai, sauf que ça lui fut fatal. Rhodes s'en souviendra toute sa vie, parce que c'était la première fois qu'il fut confronté directement avec l'horreur humaine arrivée au pic de sa forme. Il avait vu le corps inerte de sa mère, et il avait ouvert la bouche avec effroi, comprenant aussitôt qu'elle était morte, mais avec un certain déni aussi à la fois. Il leva la tête un instant pour y apercevoir le monstre qu'était Alfred Addams et aussitôt, sa première idée fut celle de faire demi tour et chercher de l'aide. Dénoncer aussi ce qui se passait, en parler, enfin. Parce que ça, non, ça n'était pas normal. Et cela, malgré les efforts de Alfred Addams pour se détacher de ce qu'il avait fait, il ne voulut pas le croire. Parce que croire en sa maman et le lien infaillible qu'il avait avec elle jusqu'à cet instant là était bien plus fort qu'une pseudo menace diaboliquement divine. cet instant fut toutefois déterminant. Parce qu'Alfred Addams n'avait même pas besoin de lui dire, il savait que s'il allait tout raconter, non seulement on ne le croira pas parce qu'il était bien trop respecté en ville, mais en plus, il allait s'attirer des ennuis encore pire que ceux dans lesquels il était à présent. Il apprendra d'ailleurs plus tard que sa maman avait prit des coups à sa place, ce qui le mettra encore plus en colère contre toutes ces conneries, contre tout, tout le reste du monde.
cnq › Alors il resta. Comme un prisonnier qui attendait son moment de délivrance. Il avait juste monté un plan sur l'avenir qu'il se préparait et comment il allait... s'en sortir. S'il fallait aller en Enfer alors, tant pis, il irait. De toute façon, ça pouvait pas être pire que la vie sur Terre, en en vie. Non, l'Enfer, il y était déjà. On lui avait retiré l'Être auquel il tenait le plus au monde, et il n'avait quasi rien à perdre. Toutes les conneries qui lui avait été inculquées, c'était comme s'il s'était réveillé subitement d'un sommeil lourd, comme si tout à coup, tout s'éclairait. Il entra dans les services de police, en Californie, à l'Académie afin de devenir flic. Je traquerais tous les gros tarés de ton genre, je les ferais enfermer un à un, toi en premier avait-il songé en regardant son père lorsque ce dernier lisait sa lettre d'admission à l'académie. Oh, un policier? Quel honorable métier. Grâce à toi, le pays n'aura plus rien à craindre. Rhodes n'avait même pas sourit. Il l'avait observé, neutre, en gardant ses pensées pour lui-même. C'était horrible ce qu'il entendait, mais il ne voulait pas tout gâcher pour une rage qu'il accumulait depuis tant d'années. Oh, son père mourra, c'était certain. Il allait payer, c'était tout ce qu'il voulait. A vrai dire, quand il avait atteint ses dix-huit ans, il avait même songé à se payer les services d'un tueur à gages pour pouvoir l'éliminer proprement, mais avait abandonné l'idée, lâche. Oui, il fut convaincu d'avoir été lâche à ce moment. ENfin, depuis logntemps, mais précisément à cet instant.
six › Ce fut à l'Académie qu'il rencontra celui qui devint son meilleur ami. Le courant se fit aussitôt entre eux, et même si Rhodes avait eu une tendance à se méfier, ce nouvel individu dans sa vie fut comme une bouffée d'air frais dans sa vie. Le type, par excellence, qui lui donna à nouveau le sourire et l'envie de rire; Depuis combien de temps n'avait-il pas ri? Il ne s'en était pas souvenu. Et ce fut inconsciemment lui qui lui avait transmis cet aspect comique qu'il finit par adopter naturellement. Au fond, c'était un peu ce qu'il avait toujours été, à moins que ça soit sa façon de faire l'autruche et envelopper ses sentiments pour ressentir ne serait-ce qu'un petit peu de bien être. Ce fut aussi durant ces moments qu'il connut les premiers émois de l'amour, les premiers flirts, les premières expériences en tout genre. Première cigarette, premier rapport sexuel, première cuite, la vie d'un jeune homme banal. Pour la première fois depuis longtemps... non, même pour la première fois de sa vie, il connut la réelle sensation de vivre.
six › Deux ans après avoir obtenu son diplôme et s'être rangé dans les rangs de la police californienne, Rhodes rencontra Amanda. Joli bout de femme, adorable, brune, sans prétention, un an de moins que lui, infirmière... c'était une évidence. Ils ne se mirent pas en couple immédiatement, mais ils se sont longtemps tournés autour. Ils savaient, au final, qu'ils se mettraient ensemble mais le jeu du chat et de la souris était assez délicieux à jouer. Et au final, il céda lors de la soirée d'anniversaire de son meilleur ami. Une longue relation intense et passionnée s'en suivit, qui résultat d'un mariage trois ans après.
sept › La fin des années 2000 fut à nouveau... chaotique. Entre autre, parce qu'il perdit son meilleur ami, nouvelle mort tragique à compter dans sa vie. Un coup dur, qu'il sut gérer émotionnellement grâce à sa femme qui se montra impliquée pour lui remonter le moral, trouver les mots pour le rassurer et l'encourager à être celui que son ami aurait voulu qu'il continue d'être. Ce fut aussi à cet instant qu'il eut un déclic, comme pour enterrer pour de bon un chapitre de sa vie, mis un bon moment en veilleuse, par peur de revenir là dessus. Il avait quelque chose à finir, et à vrai dire, la nouvelle de l'état de santé de son paternel tomba à pic. Il était gravement malade, une tumeur qui avait gagné presque toute la tête, il ne lui restait pas grand chose à vivre. Lorsqu'il reçut la lettre, il avait échappé un rire. L'ironie de la situation, le comble quand même. Il se décida alors de se rendre à nouveau à Portland, le temps de quelques jours. Il avait insisté pour y aller seul, afin de pouvoir faire ses adieux et avoir l'esprit léger. A vrai dire, il avait profité de ses connaissances en terme de drogues, ajoutant ceux de sa femme quand elle lui parlait des journées qu'elle faisait à l'hôpital et de toutes sortes de produit qu'elle ingérait à ses patients sous ordre d'un médecin. Et, devant cette fameuse lettre annonçant le décès à venir d'Alfred Addams, c'était maintenant ou jamais.
huit › Il vint lui rendre une ultime visite, oh oui. Un moment qu'il n'oubliera jamais de sa vie, même s'il devait amené à devenir maboul et perdre la tête lorsqu'il sera vieux (s'il vivait assez longtemps pour?). Le genre de moment que l'on ne peut oublier, tant ils sont fort dans la vie de quelqu'un. Le genre de moment aussi qui ne se vit pas chez tout le monde, et heureusement. Lorsque Alfred Addams vit son fils entrer dans sa chambre d'hôpital, il ressentit une sorte d'émotion vive, mêlée de reproche mais aussi de joie de le voir. Tu ne m'as plus rendu visite, Rhodes, j'ai cru que je ne te reverrais jamais. était-il parvenu à exprimer non sans difficulté, à cause de la maladie qui l'avait durement atteint. Rhodes s'était ainsi approché de son chevet pour l'observer mourir. C'est bête non? Tu as été un monstre toute ta vie, et tu vas crever misérablement d'une simple maladie. Au final, c'est peut être la justice divine qui en a décidé ainsi conclut-il dans un rire nerveux. Alfred Addams ne réagit pas, non pas qu'il ne le voulut pas, mais il ne le pouvait surtout pas. C'est le Diable, tu sais bien. Un long soupir après : C'est Dieu qui m'a fait faire tout ça. Je te l'ai déjà dit. Laisse moi s'il te plait. Rhodes s'était ainsi levé, avait fait le tour de la pièce et s'était approché de l'appareil qui permettait à son père de purifier son sang. Alfred avait péniblement tourné la tête vers lui pour lui demander ce qu'il faisait et à ce moment là, Rhodes sortit une seringue qu'il avait apporté avec lui. Tu sais ce que c'est ça? avait-il demandé. Du poison, indétectable dans le sang, car rapidement éliminé. Tout le monde pensera que c'est ta putain de tumeur qui t'a achevé. Au final, je suis gentil, j'abèche tes souffrances. TU n'as pas besoin de me remercier, c'est un plaisir. Pourquoi tu fais ça? Parce que tu m'as enlevé maman.
... [Alors j'enlève la tienne, de vie.] Tu iras en Enfer, Rhodes. Et Rhodes rit. Qu'importe, l'Enfer, je l'ai déjà vécu. Je ne fais que rattraper le temps perdu, finalement. Tu passeras le bonjour à Satan de ma part, fils de pute.
Et il le regarda mourir jusqu'à ce que l'appareil suivant le rythme cardiaque et respiratoire annonce le décès. Un moment qui devait être triste, le glas qui sonna toutefois le soulagement pour Rhodes. Il avait tué un homme, la seule et unique fois de sa vie. Il ne le fera plus d'ailleurs, même lors de ses missions. Est ce qu'il en était fier? Non. Est ce qu'il le regrettait? Absolument pas. Enfin, au début en tout cas. Parce que même s'il avait accompli la vengeance de sa vie, les années qui suivirent le firent tout de même se remettre en question. N'aurait-il pas fallu qu'il patiente pour mettre la cause du décès de son père par la main de Dieu? Au final, il avait été à deux doigts de caner, il aurait simplement pu patienter. Mais s'il ne l'avait pas fait, aurait-il été plus heureux? Sans doute pas. Ca aurait été comme si toute sa raison de vivre n'aurait finalement servi à rien. Son entrée dans la police, sa nouvelle vie, tout ça n'aurait mené à rien sans cet accomplissement de vengeance. Non, il ne regrettait pas, il avait des périodes culpabilisantes, mais le regret, il ne parvenait pas à le ressentir. Il n'exprimait cependant aucune fierté à l'avoir fait et s'il fallait recommencer, il ne le referait pas.
neuf › Mackenzie. Petit bout de femme sur laquelle il avait veillé, de loin, tout le long. C'était la gamine de son meilleur ami, celle aussi dont il était le parrain et s'il n'avait pas obtenu la garde à la mort de ce dernier et de celle de sa femme, il avait tenu à être présent dans sa vie. Elle a déconné, c'est vrai. Il ne pouvait pas la blâmer, même si c'était mal, ce qu'elle avait fait. Mais soyons sérieux un moment, il n'était pas en position pour les reproches. Toutefois, il était apte à lui offrir un nouveau train de vie, un meilleur avenir, plus safe, plus convenable. Un moyen de se rattraper. Et malgré les doutes de la gamine, il parvint à la rassurer. En plus, ça aurait fait plaisir à son paternel. Autant l'encourager à entrer à son tour dans les services de police. Son grade avait augmenté un peu avant d'ailleurs, où il devint chef d'une équipe. D'ailleurs, lorsque Mac fut sensible à une des affaires sur laquelle enquêter, il lui demanda de ne pas s'en mêler, parce qu'il savait que ça finirait mal si c'était le cas. Il ne fut pas écouté. Et au final, elle manqua de peu de tuer elle aussi. Et ça, il voulait lui épargner cela. Tuer, c'était une bénédiction comme une malédiction. Le genre auquel on ne se voyait plus de la même manière dans le miroir une fois qu'on avait commencé à le faire. Il en savait quelque chose, forcément. Et même si ça pouvait faire du bien, c'était éphémère. Le dégout finit par l'emporter, à un moment ou un autre. Sauf lorsqu'on est psychopathe, forcément. A son retour, il l'avait forcée à prendre congé afin de se remettre en question, de s'aérer l'esprit et surtout, de se reposer. Cette affaire avait été éprouvante, il aurait pu bêtement la perdre à cause de ça. Il l'encouragea d'ailleurs, préférant la revoir dans de meilleures conditions. Mac accepta, et même si ça ne lui faisait pas plaisir de se séparer d'elle le temps d'un instant, il avait conclut que c'était un mal pour un bien.
dix › Sa relation avec Amanda, cela faisait un moment qu'elle s'était dégradée. Non seulement elle ne parvenait pas à avoir d'enfant ce qui la rendait malheureuse, mais en prime, elle avait tout simplement cessé de l'aimer. La rencontre avec quelqu'un d'autre avait été une révélation pour elle, comme une façon pour elle de renaître après avoir compris qu'elle était stérile. Il avait ainsi retrouvé les papiers de divorce ainsi que l'alliance de sa femme un soir, en rentrant d'une mission difficile. Une rupture soudaine après autant de passion, lui qui en avait été transi amoureux tout au long. Et il l'aimait, oui, il l'aimait toujours. Il avait pourtant accepté sa stérilité, il avait tenté, en vain, de la rassurer en lui disant que si elle ne pouvait pas alors lui non plus. Il aurait été prêt à tout pour la garder, parce qu'à ses yeux, elle avait été l'élue de son coeur. Mais une relation, vous savez comment ça se passe, c'était un échange entre deux personne. Pas une. Et bien qu'il signa les papiers du divorce, il ne le fit pas sans difficulté. Si elle était plus heureuse ainsi, il ne pouvait pas se permettre de la garder par pur égoïsme. Elle ne lui demanda pas grand chose de toute façon, pas de somme colossale, rien, juste d'en finir entre eux. Et cela le rendit profondément malheureux. C'était comme un deuil, au final, parce qu'il l'avait perdue et qu'elle avait beau être en vie, elle avait tout de même disparu de sa vie, brutalement. Il n'avait même pas pu s'expliquer clairement avec elle, elle avait voulu en finir rapidement, pour sa part. C'est tout de même injuste... avait-il pensé, entre deux bouteilles d'alcool qu'il s'était prise. Il avait le sentiment d'avoir tout perdu, à vrai dire, et de n'avoir plus grand chose en quoi se raccrocher. D'une certaine manière, c'était sa filleule son unique rayon de soleil. Le travail, c'était cool un instant, ça lui permettait de ne plus penser à ses démons le temps que ça durait, mais la souffrance était quand même là. Alors, forcément, lorsqu'un peu plus tard, il lui demanda de prendre des congés, ça ne l'avait pas non plus enchanté. Il avait étouffé son besoin d'affection en se mettant en couple avec une autre femme, qui n'aurait jamais pensé qu'une telle relation aurait marché. Elle l'aimait, et il le sentait. Elle s'évertuait à le rendre heureux, et pourtant, malgré l'observation des efforts mis en place, il n'arrivait pas à éprouver de sentiments amoureux à son égard. Il était reconnaissant, ça lui, mais ça ne faisait qu'accentuer sa culpabilité de la garder juste pour ne pas se sentir seul. Juste pour se dire qu'il pouvait être aimé, malgré tout. Il sentait que ça n'allait pas durer cela dit. Parce que c'était injuste qu'il fasse cela. Il tentait encore, voir si ça allait venir. Peut être? Mais pour le moment, nada. Il se disait qu'il voulait y croire. au fond, il savait que c'était peine perdue, mais ne parvenait pas encore à l'admettre. Comment faire?
Onze › Ca fait trois mois qu'il reçut l'emblème du shérif. Un poste auquel il ne s'était pas spécialement prédisposé à prendre, mais quand on lui attribua l'enseigne, parce qu'après tout, il avait été élu ainsi, il ne refusa pas l'offre. C'était même agréable comme sensation, d'être le type en qui les gens remettent leur confiance et qui devait gérer toutes les merdes aux alentours. Il fallait avoir le caractère et le sang froid pour, forcément, mais à tout bien réfléchir... peut être que c'était justement fait pour lui.
Dernière édition par Rhodes Addams le Lun 15 Aoû - 9:44, édité 7 fois |
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